• Ci-dessus on voit que les principales innovations technologiques proviennent toutes des pays riches : les brevets sont des formes de « garantie de découverte » dans un domaine industriel. Personne ne peut le copier sans l’autorisation de l’entreprise qui a découvert le brevet (et donc le paiement à celle-ci).

     

    4. Les trois pôles de la triade possèdent de nombreux lieux d’innovations et de recherche (universités, laboratoires, technopoles...) ce sont donc des régions où les inventions et les progrès sont nombreux, sources de richesse pour l’avenir.


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  • Ci-dessus deux cartes du groupe Toyota. La première montre son implantation sur les 5 continents, c’est bien une multinationale, la seconde montre la sous-traitance internationale car les pièces sont aussi fabriquées partout dans le monde.

    II) Un commerce organisé à l’échelle mondiale

    A. Développement de la sous-traitance

     

    Cette sous-traitance consiste à confier la réalisation d’une pièce ou d’un produit à une entreprise plus spécialisée. La commande de l’entreprise peut se faire à une entreprise d’une même région ou d’un même pays, mais de plus en plus, cette sous-traitance est internationale (aussi appelée division internationale du travail).

    1. Les grandes entreprises ont recours à cette sous-traitance afin bénéficier du « savoir faire » des entreprises spécialisées (c’est la « spécialisation »)

     

    Ex. Airbus ci-dessous compte 15 sites (usines) de fabrication au sein de l’UE : l’un fabrique le cockpit, l’autre les ailes, l’autre les réacteurs… etc… Le tout est ensuite assemblé à Toulouse.

     

     

    2. Les grandes entreprises ont également de plus en plus recours à cette sous-traitance afin de bénéficier d’une main d’œuvre moins chère dans les pays en développement :

    - soit en délocalisant une de leur entreprise vers un pays où les salaires seront moins élevés

    - soit en passant commande à une autre entreprise spécialisée pour réaliser un produit ou une pièce fabriquée moins chère dans les pays pauvres.

     

    Délocaliser = fermer l’usine dans un pays pour en ouvrir une autre identique dans un pays étranger.


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    Vous ferez en une vingtaine de lignes le bilan humain, économique et politique de la seconde guerre mondiale à l'aide des documents et de vos connaissances.

     

    La guerre se termine le 8 mai 1945 avec la capitulation de l'Allemagne, et quelques semaines plus tard, le 10 août, avec celle du Japon. Mais quel bilan va-t-on pouvoir faire de ce conflit ?

    Après plus de 6 années de guerre, le bilan humain est effroyable. Le nombre de morts est estimé entre 50 et 60 millions. C'est le conflit le plus meurtrier de toute l'histoire de l'humanité, et pour la première fois, les victimes civiles sont les plus nombreuses. Cela s'explique par l'intensité et la fréquence des bombardements, les « nouvelles formes de la guerre moderne » (doc.3). Les armes sont de plus en plus destructrices, on peut bien sûr penser aux bombes atomiques, élaborées par les Américains et larguées en août 1945 sur Hiroshima et Nagasaki. Mais il y eut aussi les V1 et V2 allemands ou les bombes incendiaires américaines.

    Ces bombardements ont touché plus largement l'Europe. Les villes sont détruites, « les habitations, les réseaux de communication, les champs » (doc.3)... Tout est à reconstruire, cela va prendre du temps et coûter très cher. D'ailleurs le PIB (la richesse) des pays en guerre a fortement baissé entre 1938 et 1945 (-71% pour l'Allemagne, -70% pour le Japon, -46% pour la France...) car les usines, détruites ou désorganisées, produisent moins.

    La misère et la famine menacent les populations européennes et japonaises en 1945.

    Il n'y a guère que les Etats-Unis, les principaux vainqueurs, qui sont épargnés. Leur économie a tourné à plein régime pour fabriquer le matériel militaire nécessaire aux combats qu'ils ont menés dans le Pacifique (Japon), en Europe (Allemagne nazie) et pour équiper leurs alliés. Leur PIB a ainsi progressé de 80% pendant la guerre.

    Ce pays sort plus puissant que jamais de la guerre et son prestige est immense. Les Américains ont en effet gagné sur les deux fronts, ils ont libéré toute l'Europe de l'ouest, et ils sont les seuls en 1945 à posséder la bombe atomique. Mais l'URSS peut aussi être considérée comme grand vainqueur du conflit malgré l'importance de ses pertes et de ses destructions matérielles. On voit que sur la carte, Staline profite de sa victoire en 1945 pour rattacher de nombreux territoires à l'URSS. De même, l'armée rouge (l'armée soviétique) occupe toute l'Europe de l'est et une partie de l'Allemagne.

    Politiquement, ce partage de l'Europe entre l'URSS et les Etats-Unis, en partie décidé à Yalta (février 1945), se voit encore mieux avec l'Allemagne qui est occupée par les 4 vainqueurs.

    Le conflit a donc modifié profondément l'Europe et le monde, les populations ont été très touchées, les rescapés très marqués. Cette guerre marque l'affaiblissement de l'Europe au profit des deux nouvelles « super grandes puissances » : l'URSS et surtout les Etats-Unis.


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    Vous décrirez en une vingtaine de lignes la situation en France et la vie des Français sous l'occupation ou après la défaite en vous servant des documents et de vos connaissances.

     

    Mai 1940, la France est vaincue en quelques semaines. Débute une période (1940-1945) durant laquelle les Français, dont la vie quotidienne est bouleversée, vont être soumis à des choix (contradictoires ?).

    Battue, La France voit une partie Nord de son territoire occupée par l'armée allemande alors qu'une zone Sud, dite libre, est laissée à un gouvernement installé à Vichy. Car oui, un gouvernement français, dirigé par le maréchal Pétain, secondé par Pierre Laval, subsiste, décidé à reconstruire une France autour de valeurs de Travail, Famille et Patrie. Il a, en outre, fait le choix de la collaboration avec l'occupant. Suite à la rencontre Hitler-Pétain de Montoire, cette coopération avec le IIIème Reich prend plusieurs formes : coopération économique lorsque les ouvriers français sont d'abord incités à aller travailler en Allemagne (la Relève) puis contraints de le faire (le STO), coopération idéologique lorsque des décrets excluent les juifs de la vie sociale mais plus grave encore participation à la déportation de ces mêmes juifs vers les camps de concentration et d'extermination. S'y ajoute une collaboration policière car Vichy lutte contre ceux qui ont refusé la défaite : les résistants.

    Ces derniers, qu'ils résistent de l'extérieur tels que les Français libres du général de Gaulle ou de l'intérieur, des hommes et des femmes, organisés en réseaux ou mouvements, unifiés bientôt au sein du CNR par Jean Moulin, tous refusent la défaite et la collaboration. L'appel du 18 juin 1940 marque le début de la résistance extérieure mais déjà en France, d'autres sont passés à l'action et leurs initiatives prennent de l'ampleur le conflit avançant. Pour atteindre leur objectif, libérer la France, tous les moyens sont bons ; ils s'attaquent directement aux Allemands par des sabotages ou des attentats, ils dénigrent l'occupant ou Vichy dans des journaux ou des tracts, en même temps qu'ils informent la population de la suite de la guerre ; enfin, on aide les Alliés en espionnant l'ennemi ou en faisant s'évader des aviateurs.

    Mais collaborateurs et résistants ne forment que des minorités car pour l'essentiel, la population s'attache à vivre du mieux possible dans un pays où les problèmes de ravitaillement provoquent des pénuries en tout mais principalement en produits de première nécessité. Beaucoup de Français, surtout dans les grandes villes, mangent et vivent donc mal et peu, soumis au rationnement qu'illustrent les tickets du même nom. D'autres, profitant de leur argent ou de leurs productions et réserves, font fonctionner un marché noir à l'origine de fortunes.

    La libération, tant attendue par un nombre toujours plus grand de Français, fatigués des Allemands, de Vichy et des privations, débute le 6 juin 44 pour s'achever en 1945.


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