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La résistance
B. Des actes courageux et dangereux
1) Des réseaux de résistance se mettent en place dans tout le pays.
- Coups de force: sabotage (rôle essentiel des communistes et des cheminots), libération de résistants ou d'aviateurs abattus, vols d'armes et de munitions...
- Mise en place de réseaux de renseignement pour les Anglais et les Américains
- Organiser des filières d'évasion pour les prisonniers évadés, les familles juives ou les aviateurs alliés dont l'appareil a été abattu. Cela consiste d'abord à les cacher puis à leur faire passer la ligne de démarcation ou la frontière (espagnole ou suisse).
- Diffusion, surtout par les jeunes, de tracts et de journaux clandestins appelant à résister.
- Réception de parachutages.
Ci-dessus le chant des partisans, véritable hymne à la résistance (paroles de Maurice Druon et Joseph Kessel, musique d'Anna Marly). Lisez les paroles tout en écoutant la chanson.
2) Des risques
Un résistant arrêté risque d'être torturé, déporté ou fusillé.
Ci dessous, l'affiche rouge, publiée par Vichy vise à discréditer la résistance en les présentant comme des terroristes et des criminels, dont les noms sont pour la plupart à consonnance étrangère ou juive (pour susciter l'antisémitisme et le racisme)
3) Mais le nombre de résistants a augmenté en 1943 après :
- que la zone libre ait été envahie par les Allemands (novembre 1942)
- que le STO ait été instauré, les jeunes refusant d'aller travailler en Allemagne.
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